Le Cevipof a conduit, en début d'année, une étude sur les élus communaux responsables des centres communaux d'action sociale (CCAS). Ils mettent beaucoup de sens dans leur mandat et veulent accompagner en priorité les personnes vulnérables, mais craignent une dégradation de la cohésion sociale et hésitent à reprendre cette responsabilité en 2026.
Dans un an auront lieu les élections municipales. L'occasion de renouveler une partie du conseil municipal et de repenser la répartition des compétences entre adjoints ou conseillers. Avec cette question : qui prendra en charge l'action sociale, via la vice-présidence du centre communal d'action sociale (CCAS) ?
Une élue assez âgée
Dans cette dernière ligne droite avant le scrutin, le Centre d'étude de la vie politique française (Cevipof) a voulu mieux connaître le profil et les motivations des élus, pour les trois quarts adjoints, qui impulsent les actions du CCAS. Cette étude réalisée récemment auprès de 500 élus par les chercheurs Martial Foucault et Éric Kerrouche (par ailleurs sénateur PS des Landes) a été présentée lors du congrès de l'Unccas à Chambéry, le 27 mars.
L'élu responsable du CCAS est très souvent une élue (à 80 %). La moyenne d'âge approche les 62 ans. Un chiffre résume l'âge assez avancé de ces élus : les moins de 40 ans sont deux fois moins nombreux que les plus de 70 ans.