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Article28 mars 2025
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CCAS : tout va encore (à peu près) bien, mais jusqu'à quand ?

Lors du congrès de l'Union nationale des centres communaux d'action sociale (Unccas), à Chambéry, le constat a été fait, une nouvelle fois, de l'aggravation de la précarité. Dans le même temps, les communes sont moins aidées par l'État. Pour l'instant, l'impact sur les CCAS reste limité. Mais en sera-t-il de même en 2026 ?

« Les CCAS ressentent beaucoup d'inquiétude dans la situation actuelle. Le champ des solidarités ne peut être amputé. » À l'ouverture, le 27 mars, des deux jours du 94e congrès de l'Union nationale des centres communaux d'action sociale (Unccas), son président Luc Carvounas rappelle la fragilité de la situation actuelle et ses urgences.

Le Général à Chambéry

Face aux menaces du pouvoir central qui veut continuer à serrer la ceinture aux collectivités locales, face à « l'effort de guerre » qui pourrait se faire sur le dos du social, le socialiste n'hésite pas à convoquer le général de Gaulle qui, au milieu de la guerre en 1942, affirmait : « La sécurité nationale et la sécurité sociale sont, pour nous, des buts impératifs et conjugués. »

Les cinq cents congressistes (une affluence en augmentation) ne sont pas évidemment surpris par la teneur du discours alarmiste du président de l'Unccas qui rappelle ce que tout le monde constate sur le terrain : une transition démographique non anticipée, de nouvelles couches de la population touchées par la précarité, une inflation qui impacte le panier des citoyens les plus modestes… 

Pour 2026, si la majorité de l'Unccas reste à gauche suite aux municipales (qui auront lieu dans un an), Luc Carvounas annonce deux chantiers à venir : le monde rural et la santé mentale.

Le discours TGV de la ministre