Élue députée pour la première fois, Céline Thiébault-Martinez (NFP) vient du secteur mutualiste. Présidente d'une ONG féministe, elle a aussi travaillé dans les cabinets de l'ancienne ministre Laurence Rossignol sur la prévention de la perte d'autonomie et les droits des femmes.
« J'ai hâte que ça commence ». Quelques jours avant la première session plénière de la nouvelle Assemblée nationale, le 18 juillet, Céline Thiébault-Martinez se sent prête à investir les bancs de l'Hémicycle. Élue pour la première fois députée, au titre du Nouveau front populaire (NFP) en Seine-et-Marne, la socialiste l'a emporté contre un candidat RN dans une circonscription acquise à la droite depuis 22 ans.
Et si « devenir députée n'était pas un projet de vie », elle endosse ce rôle avec « envie de travailler » et « de changer les choses », en particulier sur les sujets sociaux.
Membre du bureau national de l'Unef-ID
À 49 ans, cette militante de longue date, qui a adhéré pour la première fois au Parti socialiste en 1995, a toujours mené plusieurs combats. Interrogée par téléphone, elle raconte que, dès son enfance dans un « milieu modeste » à Charleville-Mézières, elle s'investit dans des associations de jeunesse de son village et est souvent déléguée de classe.