L'annonce par Fadila Khattabi de la possibilité pour les résidents en Ehpad de pouvoir être accompagné de leur animal de compagnie a réjoui les personnes âgées et leur famille, tout en plongeant dans l'incertitude de nombreuses directions d'établissement. Comment faire avec des moyens toujours plus limités ? Illustration des difficultés dans une structure en Auvergne.
Ce vendredi 15 mars, la ministre déléguée chargée des Personnes âgées et des Personnes handicapées, Fadila Khattabi a fait un déplacement en Seine-Maritime, accompagnée de représentants de la Fondation 30 millions d'amis. La possibilité pour les résidents de vivre en Ehpad avec leur animal de compagnie, rendue plus facile par la proposition de loi « bien vieillir » (lire encadré), était au centre de ce déplacement ministériel.
Si les avantages de la présence d'un animal auprès de personnes très affaiblies ne sont remis en cause par aucun professionnel, nombre d'entre eux s'interrogent sur la faisabilité de cette présence permanente. L'affirmation de la ministre selon laquelle les résidents seraient souvent en capacité de s'occuper pleinement de leur animal de compagnie est jugée peu réaliste. Directrice d'un Ehpad dans le Puy-de-Dôme, Coralie Larroque nous livre son témoignage.
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