Figure atypique du monde médico-social, à la fois militante et professionnelle, Christel Prado a été au cours du dernier quinquennat directrice de la solidarité dans la Manche. Désormais libérée de cette responsabilité, l'ancienne présidente de l'Unapei revient sur cette expérience enrichissante.
Voici peu de temps, Christel Prado quittait ses fonctions de directrice générale adjointe en charge des politiques de solidarité dans le département de la Manche. Elle arrivait avec une expérience nationale solide, tant par ses fonctions de présidente de l'Unapei que de membre du Conseil économique, social et environnemental (Cese). Celle qui, pendant plus d'un an, a signé des chroniques pour Le Media social, revient sur sa dernière expérience au confluent des élus départementaux et des travailleurs sociaux.
Avant d'être embauchée en 2017 par le département de la Manche, quel a été votre parcours en résumé ?
Christel PradoJ'ai fait des études d'histoire que j'ai dû arrêter en raison d'une grossesse difficile et de la nécessité de nourrir ma fille. J'ai passé le concours d'attachée de patrimoine et j'ai travaillé pour les archives du Calvados. J'ai dû suivre mon mari dans le Lot-et-Garonne où j'ai travaillé sur la refonte du site internet du département. C'était en 2000. Je reviens ensuite dans le Calvados où je suis chargée de l'informatisation des statistiques pour le pôle solidarités. C'était une période très riche avec la mise en place de l'APA, la décentralisation de la PMI et la création de la PCH.
En 2010, vous devenez présidente de l'Unapei...