Indépendamment de l'application des tarifs plafonds, la dotation globale de financement des centres d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) sera majorée, pour 2022, des revalorisations salariales décidées dans le cadre de la conférence des métiers du social.
Les centres d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) sont soumis au mécanisme de convergence tarifaire négative, fondé sur la définition de tarifs plafonds. Les structures dont le coût de fonctionnement brut à la place dépasse ces plafonds se voient appliquer un abattement et reçoivent un financement calculé selon des modalités particulières. Ce processus, en place depuis 2018, avait été suspendu en 2020 en raison de la crise sanitaire, puis relancé en 2021.
Les économies réalisées « auraient été de 7,9 millions d'euros en 2018 et de 5,1 millions d'euros en 2021 », estime un rapport du Sénat.
Pour 2022, quelques nouveautés sont à signaler. En particulier, il est tenu compte des revalorisations salariales accordées aux travailleurs sociaux dans le cadre de la conférence des métiers du social et du médico-social.