Dans l'attente de la publication de la traditionnelle circulaire budgétaire des établissements et services médico-sociaux (ESMS) pour 2025, 14 organisations (dont Adédom, la Fnadepa, la Fnaqpa, Nexem, l'UNA, l'Uniopss…) demandent que le budget alloué au secteur du grand âge (17,6 milliards d'euros) soit fléché « en priorité (...) vers les dispositifs d’accompagnement existants et l’amélioration concrète des conditions de travail des professionnels du secteur ».
Elles souhaitent, en outre, « une ventilation équitable et lisible » de ces ressources afin que l'augmentation des crédits (+ 1,5 Md€ par rapport à 2024) se traduise « sur le terrain par des améliorations tangibles tant pour les professionnels que pour les personnes accompagnées ».
Plus globalement, « le temps des contrôles doit laisser place à un nouveau contrat de confiance, où l’État et les acteurs du secteur travaillent main dans la main pour préparer l’avenir », défendent-elles.
Car, dans la perspective du choc démographique de 2030, « les cinq prochaines années seront décisives », préviennent-elles. Et cette période doit « être appréhendée comme une opportunité unique pour investir intelligemment, renforcer les effectifs, structurer les parcours de vie en établissement et à domicile, et préparer les formes d’accompagnement de demain ».
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