Dans un avis du 27 juin, le Conseil de la CNSA présente les conditions de réussite de la participation des personnes concernées dans le champ de l’autonomie. Avec une mise en garde : que la sollicitation directe des publics ne conduise pas à amoindrir le rôle de leurs représentants afin de "garantir la présence politique des corps intermédiaires".
Comment associer les personnes handicapées ou âgées à la construction des politiques de l’autonomie ? Doivent-elles être représentées ou participer directement, en tant qu’auto-représentants ?
À l’heure où le principe du « rien pour nous sans nous » est un incontournable de la construction des politiques publiques, le Conseil de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) a adopté, le 27 juin, un avis pour « structurer » la représentation des personnes et leur participation au sein de la branche Autonomie.
Deux formes de participation
Il revient sur « les deux formes » que peut prendre la participation. D’une part, la représentation lorsqu’un tiers s’exprime, « non pas à titre individuel, mais au nom du collectif qu’il représente ». Sa voix dépasse alors « sa propre situation individuelle au travers d’un mandat ». C’est notamment le cas lorsqu’une association ou un syndicat exprime une position élaborée collectivement, via un représentant élu ou désigné.