Face à la montée des situations de précarité énergétique, le Cler - Réseau pour la transition énergétique a mis en place un outil nommé Slime permettant d'armer les collectivités locales face à ce fléau. Parmi elles, le CCAS de Grenoble. Florence Guilcher, responsable du pôle inclusion financière, explique la démarche.

Avant d'entrer dans le vif du sujet, quelques mots pour présenter le centre communal d'action sociale (CCAS) de Grenoble…

Florence GuilcherGrenoble conduit une politique sociale ambitieuse avec un CCAS très important qui compte 1 200 agents. Celui-ci gère des structures dans la petite enfance (toutes les crèches sont sous sa responsabilité), le vieillissement (Ehpad et résidences autonomie) et la lutte contre la pauvreté (CHRS notamment). Dans ce cadre, nous animons un PIF, un pôle d'inclusion financière, qui poursuit deux missions : l'accompagnement budgétaire avec un Point conseil budget et une plateforme sur la précarité énergétique.

Comment reconnaît-on une situation de précarité énergétique ?

F. G.Généralement, le premier indicateur de la précarité énergétique est le fait de dépasser le seuil de 8 % de la dépense en gaz et électricité dans le revenu total du ménage. Il va de soi que ceux qui disposent de revenus importants peuvent plus facilement absorber une telle charge que ceux qui ont un niveau de vie bas.