Désinstitutionnalisation et validisme étaient au menu de la première matinée des Rencontres nationales d’Andicat, le 24 mars. En débat notamment : comment les Esat peuvent-ils contribuer à transformer le monde du travail en "y incorporant les vulnérabilités" et ainsi permettre aux travailleurs handicapés d’y pénétrer ?
Le secteur protégé de travail résulte-t-il d’un système validiste ? La question a irrigué les débats de la première matinée des Rencontres de l’Association nationale des équipes de direction en établissements et services d’accompagnement par le travail (Esat) (Andicat), le 24 mars.
À la tribune, face à près de 500 professionnels d’Esat, deux personnalités peu connues de la sphère médico-sociale y ont en effet discuté des positions considérant les institutions comme des lieux de ségrégation, portées par les derniers rapports de l’ONU.