Les responsables de l'État en conviennent : malgré les dispositifs existants (contrat d'engagement jeune pour les jeunes en rupture, plan d'investissement dans les compétences, etc.), de nombreux jeunes « ni actifs, ni étudiants, ni en formation » ne sont accompagnés par aucune structure.
Un rassemblement de 400 professionnels, fin janvier, à l'initiative notamment de la Délégation interministérielle à la lutte contre la pauvreté, a permis de dégager des préconisations pour améliorer les accompagnements en s'inspirant de pratiques innovantes. Tout cela est rassemblé dans un kit d'une centaine de pages qui aborde deux grands thématiques : le repérage des jeunes en rupture et leur remobilisation.
La question du non-recours est centrale puisqu'elle concernerait un quart des jeunes. Cette proportion est plus forte chez les jeunes en rupture. « Les jeunes ne connaissent que partiellement le système de protection sociale, le fonctionnement des administrations ou les étapes des démarches administratives », est-il écrit dans le kit.
Des « bonnes pratiques en matière d'accompagnement des parcours d'accès aux droits » sont proposées : prioriser l'ouverture des droits (compte bancaire, pièce d'identité), identifier les espaces santé jeunes du territoire, anticiper les moments clefs des parcours (sortie de l'ASE, fin d'un contrat, etc.), proposer des accompagnements avec des acteurs de différents champs…
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