Interrogée par la commission d’enquête sur les manquements des politiques de protection de l'enfance, la présidente du CNPE a évité d’accuser l’État ou les départements, tout en livrant une analyse détaillée sur la crise. Anne Devreese assure qu'il est "possible d'agir".
L’affiche était prometteuse pour cette deuxième semaine d’auditions de la commission d’enquête sur les « manquements des politiques de protection de l’enfance », pilotée par Laure Miller (Renaissance) et Isabelle Santiago (PS).
Après la professeure Céline Greco, ou la docteure Marie-Paule Martin-Blachais, et avant la directrice de la PJJ Caroline Nisand, l’Assemblée nationale accueillait ce 22 mai Anne Devreese, la présidente du Conseil national de la protection de l’enfance (CNPE).
Or dans cette instance consultative, « on est dans une perspective de fédérer les acteurs dans des propositions constructives », prévient d’emblée celle qui est aujourd’hui en charge de la protection de l’enfance au département de Paris, et a œuvré depuis 1998 en collectivités, pour l’État, et en association.
Des « avancées considérables »
Avant même d’explorer les « manquements » à l’origine de la « crise inédite » du secteur, Anne Devreese préfère donc évoquer les « avancées considérables » de ces dernières années.