Afin d'illustrer la manière dont l'organisation du travail peut avoir un impact sur le développement des compétences des salariés, l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact) a mené une analyse qualitative auprès de huit structures représentatives du secteur des TPE-PME (entreprises de moins de 500 employés).
La moitié relève du secteur social et médico-social : une mission locale (qui a opté pour la responsabilisation des salariés et un « management participatif »), une structure d'aide à domicile (mise en place du « modèle Buurtzorg » qui repose avant tout sur l’autonomie des équipes), un foyer d'hébergement pour personnes handicapées (management participatif « axé sur le droit à l'erreur et des retours d'expérience »), et une entreprise à but d'emploi (partir des compétences du salarié pour créer de l'emploi).
Si les entreprises de l'échantillon « obtiennent globalement plutôt de bons résultats », le fonctionnement en « mode apprenant » est exigeant, souligne l'Anact. Il doit être fortement soutenu par l'organisation et le management, au risque de mettre en difficulté ou d'épuiser les professionnels.
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