Accessibilité, école, emploi, aides financières, transformations de l'offre médico-sociale…Lors de la Conférence nationale du handicap (CNH) du 26 avril, le chef de l’État a formulé une série de mesures, tous azimuts. Revue de détails.
Pas de report mais quelques chaises vides. La Conférence nationale du handicap (CNH) s’est bien tenue le 26 avril à l’Élysée, en présence de nombreux acteurs, des associations aux personnes concernées…
Un grand absent néanmoins : le Collectif handicaps – tout comme certaines de ses associations adhérentes dont l’AFM Téléthon, l’Unafam, l’Unapei et Paralysie cérébrale France – avait décidé, devant le refus de l’Élysée d’avoir un temps de parole en présence du président de la République, de boycotter l’évènement.
Cinq axes
Au-delà, c’est dans un format assez classique que la CNH a réuni, trois heures durant, plusieurs ministres, des représentants d'associations d'élus et du champ du handicap ainsi que des personnes handicapées. Deux tables rondes et une séquence de questions-réponses auront permis d’évoquer les nombreuses difficultés auxquelles sont confrontés les premiers concernés, au quotidien.
Ce n’est qu’à l’issue de ces échanges que le président de la République a pris la parole pour annoncer quelques dizaines de mesures, portant sur cinq axes : l’enfance et l’éducation, l’emploi, l’accessibilité, l'accompagnement et la pratique sportive.
Il s'agit, selon lui, de « premières réponses » à la décision du Conseil de l'Europe rendue publique récemment, qui pointait de sévères manquements, en France, dans l'effectivité des droits des personnes handicapées.