Dans une quinzaine de jours, le contrat d'engagement jeune (CEJ) soufflera sa seconde bougie. Le dispositif rencontre un certain succès avec un demi-million de signataires (chiffres de décembre 2023), mais il n'en reste pas moins perfectible. C'est, en tout cas, le point de vue du Conseil d'orientation des politiques de jeunesse (COJ).
Après un premier rapport de décembre 2022, qui avait énoncé 60 recommandations (dont certaines ont été suivies d'effet), le Conseil propose de nouveau une évaluation du CEJ, dans un rapport adopté le 6 février 2024.
La plus importante des propositions concerne les 15 à 20 heures d'activité hebdomadaires prévues depuis le lancement (mesure qui à l'avenir s'appliquera aussi aux bénéficiaires du RSA). Le COJ demande de la souplesse de mise en œuvre, avec un « cadre horaire personnalisé et en adéquation avec les réalités des besoins du jeune ». L'application de cette disposition suppose en outre de « développer des partenariats avec des acteurs spécialisés » pour répondre aux spécificités de certains publics, notamment les jeunes en situation de handicap.
Pour les jeunes dits « en rupture », le COJ considère que le plan d'action qui leur est proposé ne devrait pas comporter de durée minimale d'activité, et que ce public devrait pouvoir bénéficier de places d'hébergement sans condition de ressources.
De façon plus générale, le Conseil recommande le versement d'une aide à la mobilité et le relèvement de l'allocation CEJ à 50 % du revenu médian.
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