Dans la foulée du plan gouvernemental de 2021, la fondation Droit d’enfance s'engage à outiller et à fédérer les acteurs confrontés aux prostitutions d'adolescentes. Le phénomène peut laisser les travailleurs sociaux désemparés.
« Paré » ! Le nom donné au projet que lance la fondation Droit d’enfance, en cette fin février, est en réalité un acronyme : il s’agit de « piloter et animer un réseau » d’acteurs contre la prostitution des mineurs. Et les actions qui s’engagent ainsi pourraient s’avérer utiles pour les professionnels, que ce phénomène peut laisser, souvent, désemparés.
Une mesure du plan gouvernemental
Financé par la Direction générale de la cohésion sociale, à hauteur de 100 000 euros pour un an, le projet traduit en fait une action voulue par le gouvernement, en 2021, dans son plan de lutte contre la prostitution des mineurs : « Créer sur l’ensemble du territoire des espaces d’information et d’échange à destination des mineurs et de leur famille. »
Cette mesure s’était d’abord concrétisée, début 2022, par le lancement d’une « écoute unique à l’attention des mineurs et des adultes confrontés », assurée par le 119 « allô enfance en danger » - conjointement avec Droit d’enfance pour la première année.