Le Haut Conseil du travail social a lancé des auditions, pour son prochain Livre blanc sur la crise des métiers. Pour la première séance, des intervenantes sociales ont expliqué comment elles tentaient de préserver un accompagnement humain de qualité.
« J’ai choisi ce métier pour apporter de la joie. » Cet aveu en forme de slogan est livré, devant son ordinateur, par Fatiha Touami, auxiliaire de vie à Paris. Intervenir à domicile auprès de personnes âgées ou handicapées, naturellement, nécessite « des actes techniques », mais cela implique aussi des « moments de partage », sourit cette salariée de l’entreprise Alenvi.
Ce précieux rappel aura illuminé, d'emblée, le webinaire organisé par le Haut Conseil du travail social (HCTS), ce 16 février, face à plus de 600 inscrits.
Car avant de présenter au gouvernement, dès ce mois de mars, de premières propositions pour lutter contre la crise des « métiers de l’accompagnement », puis en juillet, son « Livre blanc » complet, l’instance a d’abord voulu recueillir « l’expertise des travailleurs sociaux et des personnes accompagnées ».
« Partons du terrain, partons du réel », a plaidé en introduction son président Mathieu Klein. Les deux premières tables rondes proposées, entre professionnelles, ne devraient pas l’avoir déçu.