Chaque année, le 31 mars signe la fin du plan d'hébergement hivernal qui se traduit par la fermeture de milliers de places. En 2020, la situation est tout à fait exceptionnelle avec l'irruption ces dernières semaines du coronavirus. Pour Florent Guéguen, directeur de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), interrogé par nos confrères de France info, « la remise à la rue des personnes au 31 mars serait une catastrophe sanitaire. »
« Nous demandons encore une fois que, comme cela est fait dans les Ehpad pour les personnes âgées, les personnes sans-abri soient considérées par le gouvernement comme prioritaires à protéger », estime Florent Guéguen. De plus, les structures d'hébergement qui ne disposent pas de présence médicale sont souvent démunies pour réagir quand une personne est jugée suspecte. La FAS souhaite ainsi que l'accès aux soins pour ces publics soit facilité, notamment pour la mise en relation avec le 15 et un passage régulier d'infirmier ou de médecin.
Sur ce thème, une réunion est prévue ce vendredi au ministère du logement avec la direction générale de la cohésion sociale et l'ensemble des acteurs associatifs. Nous y reviendrons.