Le juge des référés du Conseil d'État a rejeté, le 8 avril, deux recours, formés par le Syndicat national pénitentiaire Force ouvrière et la Section française de l’Observatoire international des prisons (OIP), pour que des mesures supplémentaires soient prises afin de réduire les risques d’exposition au Covid-19 des personnels et des détenus.
Selon le magistrat, les mesures déjà mises en œuvre par l'administration pénitentiaire et celles annoncées lors des audiences qui se sont tenues devant lui « permettent de réduire le risque de contamination au sein des prisons ».
Le ministère s’est notamment engagé à doter les agents pénitentiaires de gants à usage unique pour les contacts directs avec les détenus et à livrer 2 500 litres de gel hydro-alcoolique par semaine.
S'agissant de la protection des détenus, le juge des référés a rejeté les demandes tendant à la distribution de masques et à l’organisation de tests de dépistage pour toutes les personnes incarcérées. Il justifie sa décision, notamment, par le fait que des dispositions ont été prises pour limiter les contacts des détenus avec l’extérieur et pour assurer le respect des « gestes barrière ».
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