Depuis un an, la société vit dans une grande incertitude liée à l'épidémie de Covid-19. D'après une étude de la Drees, les syndromes dépressifs ont fortement augmenté au début de la crise sanitaire, en particulier chez les 15-24 ans et les femmes.
On ne rompt pas radicalement avec un mode de vie sans causer de dommages à son psychisme. C'est l'un des enseignements de la crise sanitaire que nous subissons depuis un an, et depuis le début de laquelle les professionnels de la santé mentale ne cessent de tirer la sonnette d'alarme.
Dernier élément en date : les résultats de la première vague de l'enquête EpiCov, menée par la direction de la recherche, des études, de l'évaluation, des statistiques (Drees), qui porte sur le mois de mai 2020, à la fin du premier confinement.
Syndrome dépressif
De façon globale, il apparaissait à cette date que 13,5 % des personnes de plus de 15 ans vivant en France métropole ou dans trois territoires ultramarins (la Guadeloupe, la Martinique et la Réunion) présentaient un syndrome dépressif, à des degrés divers. Mais plus de 5 % des personnes interrogées faisaient état d'un syndrome majeur, soit un Français sur 20.