La première période de confinement s'est révélée particulièrement éprouvante pour la santé psychique des mineurs non accompagnés, rapportent MSF et le Comede. Les associations font état d'un sentiment de déshumanisation et d'une hausse de l'anxiété.
Un rapport de Médecins sans frontières (MSF) et du Comité pour la santé des exilés (Comede), publié le 6 avril, rend compte des effets du confinement sur les mineurs non accompagnés (MNA) pris en charge par ces deux associations.
Une période éprouvante pour les MNA
Le document, basé sur le suivi de 124 MNA, fait état d'une période éprouvante, déshumanisante et propice à l'aggravation de la santé psychique de ces jeunes, déjà particulièrement mise à mal par leur parcours migratoire.