Le gouvernement avait déjà annoncé, le 5 mars, de nouveaux financements pour soutenir la revalorisation des salaires des professionnels de crèches, dans un contexte de pénurie des métiers de la petite enfance.
Encore fallait-il que le conseil d’administration de la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) approuve cette mesure. Chose qui a été faite le 3 avril dernier, a annoncé la branche Famille par communiqué.
Instauré à compter du 1er janvier 2024, le « bonus attractivité » qui a été voté vise à garantir de meilleures conditions d’accueil et de travail en augmentant les salaires des professionnels des crèches publiques et privées financées par la prestation de service unique (PSU).
Concrètement, l’État, via la Cnaf, souhaite contribuer aux deux-tiers des coûts supportés par les employeurs, lorsque ces derniers accordent une augmentation moyenne de 150 € net par mois à leurs salariés. L’accompagnement financier s’élève à 970 € par place et par an pour le secteur privé et à 475 € pour le secteur public.
« Ce vote marque une avancée significative dans la reconnaissance du travail essentiel effectué par les professionnel(les) au sein de ces structures », ont déclaré Elisfa, la FCSF et l’Acepp, les fédérations du secteur, qui ont salué la décision du conseil d’administration de la Cnaf.
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