À l'Association des maires de France, Clotilde Robin répond aux mises en cause de Victor Castanet dans son enquête sur les crèches commerciales. L'élue plaide pour une revalorisation salariale et une professionnalisation des métiers de la petite enfance.
Dans son enquête sur les dérives de crèches commerciales, Les Ogres, Victor Castanet accuse les municipalités d’avoir, trop souvent, fait « le choix du moins cher », en confiant des délégations de service public aux opérateurs lucratifs « low cost ». Vous confirmez ?
Clotilde Robin Nous sommes très indignés et catastrophés de découvrir les faits rapportés, qui sont intolérables. Il n’y a rien de pire que la maltraitance sur des personnes vulnérables. Et si des cas peuvent être identifiés, les personnes doivent être sanctionnées.
Fort heureusement cela ne correspond pas à la réalité de l’ensemble des crèches, où la majorité des professionnelles sont extrêmement engagées, bienveillantes et aguerries, je tiens à le dire.
Ceci étant, à l’Association des maires de France (AMF), nous mettons en garde les élus et leur demandons d'être très vigilants lorsqu’ils rédigent les cahiers des charges des délégations de service public (DSP), pour que la qualité ne passe pas au second plan, derrière une recherche d’économie.