« Nous sommes en colère face aux promesses non tenues, en colère face au manque de considération, en colère face à l'absence de perspectives », déclare le président de Nexem, Alain Raoul, dans un communiqué, suite à l'assemblée générale du syndicat employeur, le 16 juin.
Face à la crise des métiers du social et du médico-social, les adhérents de Nexem exigent que les pouvoirs publics versent les financements prévus par les textes réglementaires pour revaloriser les salaires de ce secteur. Ils réclament, en outre, « la mise en place d'un comité interministériel de suivi des engagements financiers pris dans le cadre du Ségur de la santé et de la Conférence des métiers » .
Enfin, à la veille du second tour des élections législatives, ils exigent l'engagement d'un « plan Marshall du social et du médico-social » construit avec le secteur.
Des demandes qui rejoignent celle de l'Uniopss, qui, dans une motion adoptée le 15 juin, appelle les pouvoirs publics à « passer à l'action face à la crise qui touche en profondeur les métiers de l'humain ». Au-delà de « l'urgence » de revaloriser le secteur, elle alerte sur les conséquences de l'inflation pour les établissements et services, « déjà fragiles financièrement ». L'organisation réaffirme sa disponibilité pour « participer à tous les échanges permettant de trouver des solutions pérennes ».
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