Lors d’un rassemblement à Paris, le 4 février, 19 fédérations et syndicats employeurs du social et du médico-social franciliens, ont lancé un appel à la revalorisation de tous les métiers du secteur. En Ile-de-France, avec 3 000 postes vacants, les associations peinent à assurer leurs missions.

« Tous nos professionnels doivent être reconnus à la hauteur de leur engagement ». Quelques jours après la mobilisation nationale des travailleurs sociaux, ce vendredi 4 février, place du Palais royal au cœur de Paris, Sophie Péron, coprésidente du Groupement national des directeurs généraux d'associations (GNDA), prend la parole au nom de 19 fédérations et syndicats employeurs du champ sanitaire, social et médico-social franciliens (1) et des 500 associations qu'ils représentent.

Elle veut ainsi lancer « une nouvelle alerte d’ampleur » sur la perte d’attractivité de ces secteurs et les risques sur la continuité de l’accompagnement des personnes fragilisées.

#TousUnis

À ses côtés, près de 400 personnes – des directeurs d’associations, des DRH, des chefs de service, des administrateurs –, brandissant des pancartes #Tousunis, sont venues de toute l’Ile-de-France pour exiger des pouvoirs publics « des réponses concrètes et justes pour tous les personnels des établissements sociaux et médico-sociaux ».