Lors de la présentation de son rapport d’activité, l’Opco santé a mis en avant ses actions à venir pour accompagner le secteur social et médico-social face au défi de l’attractivité des métiers. Mais les crédits de l’État seront-ils à la hauteur pour permettre à l'opérateur de les réaliser ?
Quatre ans après la création de l'opérateur de compétences (Opco) santé par la loi de 2018, l’heure est au premier bilan. Car pour cet organisme chargé d’accompagner, dans leur démarche de formation des salariés, les employeurs associatifs de la branche sanitaire, sociale et médico-sociale (l'Opco santé a pris le relais d'Unifaf dans la Bass), mais aussi ceux de la branche de l'hospitalisation privée, 2023 correspond à la fin de la première convention d’objectifs et de moyens (COM) 2020-2022, signée avec l’État.
« La fin d'un cycle »
« Nous sommes à la fin d’un cycle », résume Sylvie Ussel Sonnet, directrice marketing, innovation, communication à l’Opco, lors de la présentation du rapport d’activité 2022, le 29 juin. En une trentaine de pages, le document dresse un état des lieux des actions de l’opérateur à travers 15 indicateurs de performance.
Alternance
Parmi les plus marquants, l’Opco a « dépassé ses objectifs sur l’alternance », se félicite Jean-Pierre Mercier, président de l’Opco. En 2022, plus de 17 500 contrats ont en effet été financés par l’opérateur, soit cinq fois plus qu’en 2019, et alors que l’objectif de départ n’était que de 9 000.