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Crise énergétique : le secteur social et médico-social passera-t-il l’hiver ?

L'inquiétude est forte, dans le secteur social et médico-social, face à l'envolée annoncée des prix de l'énergie. - © Getty images
Longs FormatsLaetitia DELHON22 septembre 2022
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L’envolée des prix de l’énergie inquiète au plus haut point le secteur social et médico-social, qui s’estime aujourd’hui oublié des pouvoirs publics. Pour de nombreux acteurs, l’alerte est maximale alors que les factures astronomiques qui s’annoncent font courir le risque de fermetures, d’une grande fragilisation financière et d’un accompagnement dégradé.

Une facture énergétique annuelle qui passera de 420 000 euros en 2021 à 2 500 000 euros en 2023 : ce n’est pas un scénario dystopique mais les prévisions réalistes de Jacques Serpette, directeur général de l’Adapei 27.

« Ces chiffres correspondent à la hausse des prix énergétiques actuels, eux-mêmes variables d’un jour à l’autre, décrit-il. Nous faisons confiance à la société qui nous accompagne pour la renégociation de notre contrat, car il y a trop d’incertitude. On sait que ça va exploser, mais jusqu’à quand ? »

De 400 000 à 3 millions d'euros

Brice Amand, directeur général de l’association Traits d’Union (Nord). DR

Brice Amand, directeur général de l’association Traits d’Union (Nord) a de son côté bien failli perdre son optimisme naturel à la réception des devis de fourniture de gaz pour les trois ans à venir, son actuel contrat arrivant à échéance fin décembre.

« Il y a trois ans nous avions négocié le gaz à 20 € le Mégawatt-heure, là les simulations vont de 200 € à 300 € le MWh, ce qui ferait passer ce budget énergie de 400 000 euros annuels à 2,4 voire 3,4 millions d’euros, sur un budget total annuel de 24 millions d’euros », décrit-il.

Une folle envolée

Une folle envolée des prix pour cette association qui gère notamment une maison d’enfants à caractère social (Mecs), un institut médico-éducatif (IME) et professionnel (IMPro) et un établissement et service d'aide par le travail (Esat) réputé pour sa production du célèbre Maroilles, « que l’on ne va pas arrêter de produire pour autant », sourit-il.

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