Le 35e congrès de l'Uniopss s'ouvre à Lyon ce 3 avril. Dans un contexte marqué par des pénuries de salariés et des difficultés financières, l'organisation entend mettre la pression sur les pouvoirs publics. Daniel Goldberg, son président, les appelle à enfin lancer les réformes tant attendues, à commencer par une grande loi autonomie.
L’Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (Uniopss) tient son congrès bisannuel à Lyon les 3 et 4 avril. Celui-ci devrait rassembler un millier de personnes. Il s'agit du « premier rendez-vous des acteurs de la solidarité depuis l'installation du nouveau gouvernement en début d'année », observe le président de l'Uniopss, Daniel Goldberg.
Placé sous le signe de « la fierté de prendre soin et d'être engagés », cet événement doit être « l'occasion de se faire entendre du gouvernement ». Interview.
Votre prédécesseur Patrick Doutreligne énonçait au Media social, en 2022, juste après la réélection d'Emmanuel Macron, que les trois priorités de l'Uniopss étaient : une loi autonomie, une attention aux plus modestes et une nouvelle méthode de discussion. Deux ans après, où en sommes-nous ?
Daniel GoldbergSur les deux premiers points, les constats sont inchangés : on a toujours besoin d'une loi autonomie et nous pensons toujours que les efforts ne doivent pas peser sur les plus modestes. Pour la nouvelle méthode, nous avons eu un espoir avec le Conseil national de la refondation (CNR) entre l'automne 2022 et le printemps 2023. L'Uniopss avait tellement critiqué la méthode « jupitérienne » du président de la République qu'elle ne pouvait qu'applaudir une démarche mettant autour de la table les différents acteurs.
Qu'en ressort-il ?