Ce 6 décembre, trois Uriopss (Bretagne, Normandie, Pays de la Loire), soutenues par l’union nationale (Uniopss), ont alerté sur l’extrême fragilité des associations de solidarité et de santé, et sur "l'irruption du lucratif" dans le secteur. Elles réclament "un positionnement clair de l’État" sur sa vision des solidarités.
« Nous sommes extrêmement inquiets pour l’avenir et même pour la fin de l’année », lance Joël Goron, président de l’Uriopss Bretagne. À ses côtés, les responsables des Uriopss Normandie et Pays de la Loire approuvent.
Tous trois font le même constat : dans ces régions de l’Ouest, les associations du champ des solidarités et de la santé « sont en grandes difficultés financières ».
Ainsi, quelques semaines après le message porté par l’Uniopss lors de sa rentrée sociale sur le risque de fermetures de structures, la situation semble n’avoir fait qu’empirer.