Axess propose un projet d’accord intégrant des revalorisations de salaire pour les "exclus du Ségur". Une mesure conditionnée à la signature, d’ici fin 2023, d’un accord sur les rémunérations et les classifications dans le cadre de la convention collective unique et étendue (CCUE). Les syndicats dénoncent le "chantage" des employeurs.
« La proposition d’Axess est un leurre pour les exclus du Ségur », s’indigne Julie Massieu, négociatrice CGT dans la branche associative sanitaire, sociale et médico-sociale (Bass), après la commission mixte paritaire (CMP) du 23 mai.
Manifestation
Ce jour-là, à l’appel de la CGT action sociale, de Sud santé sociaux et de la commission de mobilisation du travail social Île-de-France, plusieurs dizaines de personnes [200 selon les organisateurs] s’étaient réunies, devant les locaux de la Fehap où se tenait la réunion.
Objectif de ce rassemblement : réclamer, une nouvelle fois, les « 183 € pour tous » et contester la proposition des employeurs.
Projet d'avenant
Car, alors que les négociations sur la construction d’une future convention collective unique et étendue (CCUE) sont restées au point mort pendant plusieurs mois, Axess a, ce 23 mai, proposé un nouveau projet d’avenant intégrant des dispositions spécifiques pour les salariés non éligibles aux revalorisations salariales dites « Ségur » s'inscrivant dans le cadre de la future CCUE.