Afin de « développer une approche globale et positive en santé sexuelle », les comités de coordination régionale de la lutte contre le virus de l'immunodéficience humaine et les infections sexuellement transmissibles (Corevih) ont entamé leur mue en juillet 2024 pour être remplacés, à compter du 15 mars 2025, par les « comités de coordination régionale de la santé sexuelle » (Coress).
Les modalités de composition et de fonctionnement de ces derniers sont précisées par un arrêté publié au Journal officiel du 2 mars, qui fixe également leur cahier des charges.
Le texte précise que les Coress « devront particulièrement veiller à ce que les actions de santé sexuelle atteignent en priorité les populations les plus vulnérables en santé sexuelle », telles que les personnes âgées, les personnes en situation de handicap, les migrants, les jeunes, les personnes transgenres et les usagers de drogues.
Les Coress ont par ailleurs pour mission, notamment, de « faciliter la connaissance de l'offre en santé sexuelle par les professionnels de santé, médico-sociaux, éducatifs, sociaux et associatifs ».
À noter également que les centres de santé et de médiation en santé sexuelle avec prise en charge intégrale – visant principalement les populations à risque et éloignées du système de soin –, expérimentés à Paris, Lyon, Marseille et Montpellier depuis deux ans et demi, sont généralisés par la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2025.
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