Au lendemain de la déclaration de politique générale de Gabriel Attal, le Collectif handicaps déplore « un discours bâclé, vide et excluant ». Pour lui, les quelques annonces ou promesses – sur les fauteuils roulants ou les AESH – « ne peuvent suffire à faire une politique du handicap ».
Alors que « cette déclaration (...) aurait pu être l’occasion d’engager les membres de son gouvernement à prendre en considération les besoins des personnes en situation de handicap (…), [elle] n’a pas calmé les inquiétudes, voire en a créé de nouvelles », déplore-t-il. En effet, en confirmant la réforme de l’aide médicale d'État et le conditionnement du RSA, « en stigmatisant les personnes précaires, les jeunes en difficulté et leurs familles, Gabriel Attal fait craindre encore plus d’exclusion ».
Même déception de Paralysie cérébrale France qui liste les difficultés des personnes handicapées qui n’ont pas été évoquées par le Premier ministre comme la précarité, la crise du logement adapté, le manque d’accès aux soins ou encore « la crise des métiers de l’humain ».
De son côté, Nexem, après un discours mettant en avant « le modèle social, protecteur » de la France, « attend du concret pour la solidarité ». Ainsi, face « au manque de financement [de ce] secteur » et au « défaut d’attractivité [de ses] métiers », l’organisation employeur appelle le gouvernement à « prendre ses responsabilités et à mettre en place rapidement des politiques publiques à la hauteur des besoins ». Elle espère en particulier « des actes (...) au bénéfice [des] professionnels sur lesquels repose l’engagement citoyen de solidarité dans notre pays ».
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