Lors des Assises du Gespo, le 14 novembre, le conseiller d’État Denis Piveteau a dressé un bilan de l’évolution du secteur médico-social, dix ans après son rapport "Zéro sans solution". Un regard en arrière qui permet d’identifier ce qu’il reste à faire pour répondre à tous les besoins des personnes handicapées.
Dix ans après le rapport Piveteau de juin 2014 qui a conduit à la mise en place de la « réponse accompagnée pour tous » (RAPT) pour en finir avec la situation de personnes handicapées « sans solution », où en est-on ?
C’est la question que s’est posée le Groupe national des établissements publics sociaux et médico-sociaux (Gepso), à l’occasion de ses Assises du handicap des 14 et 15 novembre, à Bron (69).
Car depuis « l’affaire Amélie Loquet » d’octobre 2013 dans laquelle l’État s’était vu enjoint par la justice de trouver un lieu de vie à cette jeune femme lourdement handicapée, le secteur du handicap a sensiblement évolué.
« Partir des besoins de la personne »
Ce jugement particulièrement médiatisé avait contraint le gouvernement à prendre des mesures d’urgence. Le conseiller d’État Denis Piveteau s'était vu chargé de faire des propositions pour mettre fin aux ruptures de prise en charge des personnes handicapées.