« Grâce au courage de Gisèle Pélicot, plus personne ne peut détourner les yeux face à l’horreur des violences sexuelles et à leur effroyable banalité. » C'est dans le contexte du procès très médiatisé des viols de Mazan que des associations féministes, syndicats, juristes, défenseurs des droits et experts se sont regroupés au sein d'une « Coalition féministe » pour demander « une loi cadre intégrale contre les violences sexuelles. »
Ils ont « mis en commun leurs expertises et leur expérience de terrain » pour élaborer près de 130 propositions, afin « qu'enfin, les pouvoirs publics apportent une réponse globale et cohérente » à toutes les formes de violences sexuelles (viol, agressions sexuelles, proxénétisme, etc.).
La Coalition féministe demande notamment « l'introduction d’une infraction d’inceste, l’imprescriptibilité de ces violences, l’instauration d’entretiens individuels annuels pour mieux repérer les situations ».
Elle appelle par ailleurs à améliorer l'accueil des victimes dans les commissariats, en mettant en place notamment des « moyens adaptés pour répondre aux besoins spécifiques aux personnes allophones ou en situation de handicap. »
Côté financement, les associations revendiquent « un investissement annuel de 2,6 milliards d'euros contre les violences sexistes et sexuelles, dont 344 millions contre les violences sexuelles ».
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