Les métiers féminisés (aides-soignantes, aides à domicile, infirmières…) « exposent à des conditions de travail relativement dégradées, conjuguant horaires peu flexibles, physiquement pénibles et/ou exposant à une charge mentale et des comportements hostiles », résume la Dares dans une étude sur les différences des conditions de travail entre les hommes et les femmes publiée le 19 janvier.
Dans les « métiers féminisés de service », dont un tiers relève des activités de soin, les salariées sont en effet exposées « à de multiples risques physiques et psychiques ». Par exemple, l'organisation de leur temps de travail est « contraignante », les salariées ayant peu la possibilité de changer leurs horaires de travail.
Autre point noir : le manque de soutien et de reconnaissance, la moitié des salariées « considérant être mal ou très mal [payées] et avoir peu de perspectives professionnelles ».
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