Si l’actuelle pénurie de personnels sociaux et médico-sociaux a été encore exacerbée avec les vacances, plusieurs sociétés coopératives de travail temporaire ont au moins pu trouver des professionnels remplaçants pour leurs associations membres.
Certains ont redouté un « été de tous les dangers ». Face aux difficultés de recrutements qui rongent le secteur social et médico-social, comment allait-on pouvoir remplacer, cette année, les salariés permanents, partis prendre des congés bien mérités ?
Dans les établissements du handicap ou de la protection de l’enfance, l’intérim a au moins pu être envisagé comme une bouée de sauvetage possible.
Pics d'activité à Marseille
Et au terme de ces grandes vacances, manifestement, les entreprises de travail temporaire spécialisées ne semblent pas avoir chômé. Bien sûr, pour les agences d’intérim, les périodes de congés constituent des « pics d’activité naturels », rappelle Andrew Jullien, directeur opérationnel de l’Intérim solidaire, à Marseille.
Il reste qu’à travers les Bouches-du-Rhône, cet été, son entreprise a conclu près de 1 700 contrats de travail par mois en moyenne, représentant au total près de 250 équivalents temps plein (ETP) – contre environ 1 400 contrats, pour 230 postes, le reste de l’année. « Et les pics étaient moins importants en 2021. »