La rémunération des assistants familiaux ne peut plus être inférieure au Smic, depuis le 1er septembre. Plusieurs conseils départementaux disent approuver cet effort financier, qui pourrait les aider à recruter, enfin, les professionnels manquants.
« Famille d’accueil, pourquoi pas vous ? » La question est lancée par le conseil départemental du Gers, dans une campagne de recrutement engagée en juillet, face à « une importante pénurie d’assistants familiaux ». Le département occitan imite ainsi bien d’autres communications déjà tentées, ces derniers mois, de la Gironde à l’Oise, en passant par les Côtes-d’Armor. Mais cet été, le Gers a pu le préciser dans son appel à candidatures : ce « vrai métier au service de l’enfance » a bénéficié d’avancées législatives « encore renforcées par la dernière loi de protection des enfants de 2022 ».
De fait, ce 1er septembre, un décret est venu traduire pour les assistants familiaux plusieurs des principes de la loi portée par Adrien Taquet. Désormais, leur rémunération mensuelle ne peut plus être inférieure au Smic. En outre en cas d’accueil intermittent, le minimum qui leur est garanti est réévalué. Enfin des indemnités sont prévues pour les accueils non réalisés.