Dans une tribune publiée dans le quotidien Libération le 21 juin, plusieurs élus et militants en situation de handicap (dont Sébastien Peytavie, député sortant de Dordogne, Audrey Hénocque, première adjointe au maire de Lyon, ou Charlotte Puiseux, militante et chercheuse), annoncent vouloir créer un Observatoire du validisme en politique à compter de septembre 2024.
Sa mission sera « d'identifier, de documenter et de dénoncer les comportements et prises de position validistes au sein du milieu politique et militant ». Il s’agira ainsi « d’interpeller les élus et décideurs sur l’absence d’accessibilité et de compensation du handicap dans les réunions et activités politiques ».
Les signataires rappellent qu’ils rencontrent « des barrières physiques, techniques et organisationnelles (…) pour participer à la vie de la cité » et font « régulièrement face à des violences, une infantilisation et une absence de prise en compte ou encore un effacement de [leurs] besoins, différences et de [leurs] identités ».
Selon eux, « ce phénomène de marginalisation trouve son fondement dans le validisme, un système d’oppression systémique basé sur des croyances et des pratiques qui dévalorisent ceux et celles qui ne correspondent pas à la norme valide d’ordre corporel, sensoriel ou cognitif ».
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