Comment simplifier le contrôle des écoles en travail social, l’organisation des épreuves, ou la délivrance des diplômes d’État ? Deux inspecteurs généraux recommandent, notamment, des rapprochements entre les établissements de formation et les universités.
Signée par quatre ministres en décembre 2021, la lettre de mission avait, d’emblée, planté le décor : « Le paysage des formations professionnelles dans le champ social et médico-social constitue un ensemble vaste et composite… » C’est même un épais maquis qui est décrit par les deux inspecteurs généraux de l'éducation et des affaires sociales, Sabine Carotti et Franck Le Morvan, dans le rapport intitulé « la certification des diplômes d'État du travail social par les services déconcentrés de l’État », rendu public le 5 octobre.
Quatre autorités
Car pour agréer les écoles de travail social, mais aussi autoriser les ouvertures de leurs formations, organiser les épreuves, et délivrer les 13 diplômes d’État de travail social, pas moins de quatre autorités publiques s’avèrent impliquées dans ce long processus de certification.
Outre l’École des hautes études en santé publique (EHESP), engagée pour le Cafdes, doivent aussi intervenir le conseil régional, le rectorat, ainsi que les directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (Dreets).