Le comité de filière de la petite enfance, à l’œuvre depuis janvier 2022, présente ses préconisations pour pallier la pénurie de professionnels. Pour les éducateurs de jeunes enfants, il mise sur des "rémunérations appropriées" et sur de nouvelles places en formations.
Le comité de filière « petite enfance » n’aura pas chômé. Six mois à peine après ses toutes premières réunions, cette concertation entre acteurs du secteur a déjà abouti à des propositions « très concrètes et opérationnelles » pour « améliorer durablement l’attractivité » des métiers de la petite enfance. Sa présidente, Élisabeth Laithier, a déjà pu présenter ces préconisations, le 30 juin, au ministre des Solidarités Damien Abad.
Ce sont non seulement des « mesures à effet immédiat », mais également des remèdes contre les « causes profondes de la pénurie », qui ont été présentés par ce comité rassemblant organisations syndicales et patronales, associations, collectivités et administrations.