« L'absence de transposition à tous des mesures du Ségur de la santé est injuste et incompréhensible », écrivent dans un communiqué la CFE-CGC santé social, la CGT santé action sociale, FO action sociale et FO santé privée. En réservant une augmentation de 183 euros net par mois à une partie des personnels du médico-social, l'accord de l'été 2020 a « fait subir, aux secteurs non revalorisés, un déficit d'attractivité toujours plus important », et ainsi généré « une dégradation du climat social » et entraîné « le départ de nombreux salariés ».
Pour tous les « oubliés du Ségur », les quatre organisations demandent donc « l'extension immédiate des 183 € ». Et, selon elles, il appartient à l'État de « mettre tous les moyens financiers » pour la garantir : « dès lors, la problématique de financement complémentaire par les départements, les ARS ou la Sécurité sociale, n'est pas notre problème », concluent les syndicats.
Dans ces conditions, les organisations refusent de reprendre « une négociation fin décembre sur ces questions » , alors même que « tous les salariés comptent bénéficier des 183 € au plus tard le 1er janvier 2022 ».
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