Une étude de l’Uriopss met en lumière des initiatives inspirantes pour préparer l’autonomie des jeunes quittant l’aide sociale à l’enfance. Mobiliers transportables, logements pour la scolarité, ou passeports pour l'autonomie, peuvent aussi sécuriser les parcours.
L’anniversaire des 18 ans va-t-il cesser d'apparaître comme une menace pour les adolescents de l’aide sociale à l’enfance (ASE) ? La future loi de protection des enfants, qui devrait être adoptée en ce mois de janvier 2022 (1), pourrait bien apporter une assurance aux jeunes confiés durant leur minorité : pouvoir être pris en charge jusqu’à leurs 21 ans - du moins s’ils n’ont pas « de ressources ou de soutien familial suffisants ». Voilà qui exaucerait, notamment, un vœu présenté par l’Uriopss des Pays de la Loire, dans un rapport pour « Sécuriser les parcours des jeunes en protection de l’enfance ». Mais que la loi confirme ou non ses promesses, cette étude de l’union régionale pourra déjà ouvrir quelques nouvelles portes aux adolescents concernés.