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Article11 février 2025
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Loi "handicap" : vingt après, la désinstitutionnalisation en débat

Le 11 février, au Conseil économique, social et environnemental (Cese), le vice-président du comité des droits des personnes handicapées de l’ONU a réitéré ses critiques envers la politique du handicap en France. Accueillis froidement par la présidente du Groupe polyhandicap France, qui juge les ESMS indispensables, ses propos font sens pour ce qui est de la scolarisation.

Parmi les évènements organisés à l’occasion des 20 ans de la loi « handicap » de 2005, ce 11 février, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) réunissait de nombreuses personnalités connues pour la défense des droits des personnes handicapées.

Parmi elles, l’ancienne ministre Sophie Cluzel, le député Sébastien Peytavie ou la Défenseure des droits, Claire Hédon.

Moins médiatique, Jonas Ruskus, le vice-président du comité des droits des personnes handicapées des Nations Unies qui avait, en 2021, sévèrement condamné la politique de la France en matière de handicap, avait également été convié.

« Système d'exclusion sociale »

Et son verdict n’est pas moins critique en 2025. Selon lui, au regard de la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) de l'Organisation des Nations unies (ONU), la France développe « un système d’exclusion sociale » et conserve « une vision paternaliste » du handicap.