Dans deux pétitions, les professionnels du social dont les salaires n'ont pas été revalorisés dans le cadre du Ségur de la santé, réclament d'être pris en compte.
La première émane d'organisations de santé mentale (Advocacy, Cnigem, Santé mentale France, Substrat Gem, Unafam, UNAFTC) et demande l'extension de la prime aux professionnels des groupes d'entraide mutuelle (GEM) et plus globalement, « un budget de fonctionnement à la hauteur de leurs missions ».
Les organisations rappellent que, pendant le Covid, les GEM ont été « seuls en première ligne pendant des semaines, face à la grande détresse des adhérents de GEM » et ont « pallié les nombreux manquements de structures ou services fermés ».
La seconde est portée par des mandataires judiciaires à la protection des majeurs (MJPM). Les professionnels notent que, dans les associations tutélaires, « la moitié [des] effectifs », a été « oubliée » par le Ségur et juge qu' « aucun salarié ne doit être mis de côté ». Agents d'accueil et du service courrier, assistants, comptables, informaticiens, services RH, directions… Ces personnels sont « indispensables pour un travail d'équipe de qualité au service des personnes vulnérables », avancent-ils.
Retrouvez tous nos articles sur le Ségur de la santé dans le dossier #Ségurdelasanté.