L’ancien président de l’Anas publie un guide sur les « excès de la société numérique », destiné aux travailleurs sociaux. Ce blogueur espère faire mesurer les risques d'internet et de l'ordinateur, pour les professionnels comme pour les personnes accompagnées.
« Pour tirer le meilleur de la technologie », il faut savoir en comprendre « l’utilité et l’inutilité », écrivez-vous en introduction… Est-ce là l’objectif de votre guide ?
Didier DubasqueAvec le travail social j’ai appris qu’il fallait toujours déconstruire pour pouvoir reconstruire. Mon idée est de porter un regard critique sur le numérique afin de pouvoir en mesurer les limites, sans être technophile, ni technophobe.
Le numérique nous est arrivé avec plein de promesses. La dématérialisation peut nous permettre de mener plusieurs vies à la fois, comme j’ai déjà pu l’entendre dans un colloque… Elle nous offre même une « vie en désordre fertile », où nous pouvons nous organiser en temps réel et nous décider dans l’instant.
Pourtant, si le numérique nous donne accès à une grande masse d’informations, nombre d’entre elles s’avèrent fausses... Et si internet nous relie à de nombreuses personnes, nous restons souvent entre semblables, sans nous intéresser à nos voisins !
Vous séparez ce bon grain de l’ivraie numérique, également, dans le travail social ?