« Sa disparition brutale est un choc et une épreuve. » Sur LinkedIn, Anne Devreese, présidente du Conseil national de la protection de l'enfance (CNPE), réagit à la disparition de Marc Brzegowy. Celui-ci a consacré toute sa vie professionnelle à la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), grimpant tous les échelons de cette administration. Il s'est ainsi occupé de la formation des directeurs de service de la PJJ et a dirigé les PJJ de la Seine-Saint-Denis et de l'Essonne, avant de prendre la direction régionale à Nancy, puis interrégionale à Dijon.
Par-delà sa carrière très riche (il a même travaillé en Côte d'Ivoire), les professionnels de la protection de l'enfance retiennent l'engagement et les visions progressistes de Marc Brzegowy. « Pendant presque 40 ans, il a défendu la cause des mineurs à protéger et délinquants poursuivant son engagement au-delà de sa retraite survenue en 2016 », note ainsi Franck Chaulet, directeur adjoint de la PJJ (LinkedIn) qui déplore la disparition de « l'un des serviteurs les plus zélés » de cette administration. En 2012, il avait démissionné de son poste de directeur interrégional de la PJJ pour protester contre des mesures concernant la justice des mineurs.
Pour Anne Devreese, Marc Brzegowy a tracé un chemin qu'il importe de prolonger. Il faut « faire vivre encore longtemps la force de son engagement, l’actualité de sa pensée et la puissance de ses convictions », estime la directrice générale adjointe enfance-familles-santé au département du Nord.
À lire également :