Dans un courrier adressé à la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, l'Association de directeurs Andicat, l'Union nationale des entreprises adaptées (Unea) et la Fédération des entreprises d'insertion, demandent l'appui financier du gouvernement pour les aider à redémarrer les activités des structures inclusives que sont les entreprises adaptées (EA), les établissements et services d'aide par le travail (Esat) et les entreprises d'insertion.
Pour les Esat, elles réclament en particulier le prolongement sur l'année 2020 des aides en cours (maintien de la prise en charge par l'État de la rémunération des travailleurs) et la prise en charge partielle de leurs frais fixes.
Par ailleurs, pour « préserver les structures sociales inclusives », elles proposent de transformer « le volet financement de la mission sociale non réalisé du fait de la crise sanitaire en financement exceptionnel de soutien économique » ou encore de réallouer aux établissements « les crédits d'aide au poste non dépensés pendant le confinement et le recours au chômage partiel ».