Le 2 décembre s'est tenue la deuxième réunion préparatoire à la Conférence nationale du handicap (CNH) portant sur le thème de l'école... sans les représentants du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) et du Collectif handicaps, qui avaient décidé de ne pas y participer.
Motif de ce boycott ? L'absence d'interprète en langue des signes permettant l'accessibilité des échanges.
Alors que la réunion a été maintenue, le CNCPH juge qu'« il n'est pas possible de construire "l'acte 2" de l'école inclusive sans organiser l'accessibilité des débats, de tenir des réunions sans les représentants des personnes (...), de promouvoir la co-construction des politiques publiques en ne permettant pas la pleine participation ».
Au-delà, pour le Collectif handicaps, « c'est un bien mauvais signal envoyé à toutes celles et ceux qui ont à cœur de construire une société – et donc une école – plus inclusive ».
Les deux organisations demandent que la réunion soit reprogrammée et, plus globalement, que « tous les moyens d'accessibilité soient mis en œuvre pour l'ensemble des travaux préparatoires à la Conférence nationale du handicap ».
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