Le 11 juin, Jean-Michel Blanquer et Sophie Cluzel ont présenté les grandes lignes du service public de l’école inclusive dont les premières mesures sont détaillées dans une circulaire. Principales nouveautés pour la rentrée de septembre : la création de pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL) et de cellules d'écoute et de réponse aux familles.
La rentrée se prépare. Le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer et la secrétaire d’État en charge des personnes handicapées Sophie Cluzel ont donné le coup d’envoi officiel du « service public de l’école inclusive » le 11 juin.
Présenté comme le « résultat de plusieurs mois de concertation » qui ont permis de « croiser les regards et les expertises des parents, des associations, des professionnels de l’éducation et du secteur médico-social et des élus », ce chantier a pour ambition d’ « offrir à chaque enfant handicapé une rentrée similaire à celle de tous les autres enfants ».
Les premières mesures concrètes de cette mobilisation – qui trouvera son plein aboutissement à la fin du quinquennat - sont détaillées dans une circulaire du 5 juin adressée aux services académiques.
Déploiement des PIAL
Un service de l’école inclusive va être créé dans chaque direction des services départementaux de l’Éducation nationale (DSDEN).
Sa mission ? La mise en œuvre, le suivi et l’évaluation de la politique de scolarisation des élèves à besoins éducatifs particuliers, dont les élèves handicapés. Pour cela, les DSDEN vont créer des pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL).
Expérimentés depuis septembre 2018, ces pôles - qui font l’objet d’un vademecum diffusé en annexe de la circulaire - sont prévus par le projet de loi pour l’école de la confiance qui doit encore être examiné par les parlementaires lors d’une commission mixte paritaire le 14 juin.