Face à la hausse du nombre d’AESH, un rapport des inspections des finances et de l’éducation, du sport et de la recherche (IGF/IGESR) préconise de confier à l’Éducation nationale la définition de la nature de l’accompagnement d’un enfant handicapé accueilli à l’école ordinaire.
À l’école, « le recours à l’aide humaine est devenu le principal moyen de compensation », estiment les auteurs d’un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) et de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR), daté d'avril 2022 mais tout juste rendu public.
Les chiffres mis en avant par la mission en témoignent : depuis 2017, les accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) sont en effet « passés d’environ 53 000 équivalents temps plein travaillés (ETPT) à plus de 80 000 en 2022 ».
Manque de place dans le médico-social
En parallèle de ce phénomène, la mission observe « l’articulation encore insuffisante entre le secteur médico-social et l’Éducation nationale [qui] conduit à scolariser au sein du milieu ordinaire des enfants dont la nature de l’altération devrait pourtant conduire à les orienter vers des établissements médico-sociaux ».